Une plante ornementale extrêmement invasive...

Cette espèce a été introduite sur le littoral provençale avant tout à des fins ornementales, paysagères et olfactives (pour la parfumerie). Dans d'autres lieux, il a été planté pour stabiliser les sols et produire du bois (ex : la marqueterie).


Le mimosa (Acacia dealbata), espèce horticole, avec son comportement très invasif


Le cas du mimosa (Acacia sp.) n'est pas nouveau et pose de nombreux problèmes sur de nombreux sites naturels. C'est l'une des espèces les plus invasives connues sur notre territoire et a été classé en liste noire par le Conservatoire Botanique Méditerranéen de Porquerolles.


L’extension des peuplements de mimosa est essentiellement assurée par le drageonnement et les rejets de souche.  Lorsque le Mimosa se trouve en état de stress (lésion des racines, taille, coupe,…), cette extension est d'autant plus importante. L'action de coupe est donc favorable à une invasion du secteur où il se trouve. Ainsi, la coupe doit être répétée très régulièrement pendant plusieurs années afin que la végétation naturelle puisse conccurencer l'espèce envahissante et petit à petit reprendre ses droits.


De nombreux secteurs sont touchés par cette espèce, notamment les bords de route où le faucardage accentue d'autant plus sa prolifération. Les actions d'intervention sont fastidieuses et doivent être répétées régulièrement, sans pour autant être totalement efficaces. Les Etangs de Villepey sont particulièrement touchées par cette espèce invasive.


Une intervention a été réalisée avec le soutien d'une classe de BTS GPN dans le cadre d'un projet tuteuré d'aménagements en milieux naturels. Cette opération a duré 4 jours.


Secteur avant travaux - colonisation massive par le mimosa


coupe des sujets de mimosa


chargement pour évacuation


secteur après intervention